Un beau soleil intérieur, le nouveau film de Claire Denis, raconte une tranche de vie d’une femme qui a des relations compliquées avec des hommes mais qui voudrait que tout soit simple et qui pleure parce que rien n’est simple. Isabelle (Juliette Binoche) passe donc par des moments d’espoir et des phases de dépression, le spectateur par des moments drôles et d’autres tristes en fonction de comment se débrouille le personnage principal entre le père de sa fille, les hommes qu’elle désire et ceux qui la désirent. Très influençable, elle ne sait pas elle même ce qu’elle veut, et elle complique ses relations par des paroles ou des actes malheureux, et, quand on la croit enfin heureuse, c’est l’homme qu’elle a choisi qui se révèle être lui-même facteur de complication. Il n’y a pas de début ou de fin à ce film, la réalisatrice ne semble pas vouloir trouver une solution aux problèmes d’Isabelle, en tout cas pas par un « deus ex machina » qui lui permettrait de trouver la stabilité amoureuse. Parce que finalement, ce que veut nous dire ce film n’est-ce pas que dans la relation amoureuse rien n’est simple ?

L.S.